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La sélection haïtienne de football, les Grenadiers, s’apprête à entamer un chapitre décisif de son histoire : la phase finale des qualifications de la zone CONCACAF pour la Coupe du Monde 2026. L’enjeu est immense, puisqu’il s’agit de tenter de décrocher une qualification pour la plus prestigieuse des compétitions, un exploit que le pays n’a plus connu depuis sa participation historique en 1974.
Le premier défi de taille se présente ce vendredi 5 septembre, où les joueurs haïtiens affronteront le Honduras. En raison de la situation sécuritaire complexe en Haïti, la rencontre se jouera en terrain neutre, au stade Ergilio Hato de Willemstad (Curaçao), à 20h00, heure haïtienne.
Un format de qualification inédit et plein d’opportunités
Cette ultime phase de qualification réunit 12 équipes, réparties en trois groupes de quatre. Haïti évoluera dans le Groupe C, un groupe très relevé aux côtés du Costa Rica, du Honduras et du Nicaragua. Le format est simple : chaque équipe disputera six rencontres, affrontant ses trois adversaires en matchs aller-retour.
À l’issue de cette phase, le premier de chaque groupe sera directement qualifié et rejoindra les trois pays hôtes (États-Unis, Mexique et Canada) pour la phase finale de la Coupe du Monde 2026. Cette édition sera une particularité historique, puisqu’il s’agira de la première à accueillir 48 équipes.
De plus, une seconde chance s’offrira aux deux meilleurs deuxièmes des trois groupes, qui représenteront la CONCACAF dans le Tournoi de barrage de la FIFA. Au total, la zone CONCACAF pourrait ainsi être représentée par un nombre record de huit équipes, une première historique qui ouvre de nouvelles perspectives pour des nations comme Haïti.
L’espoir de toute une nation, 50 ans plus tard
Les Grenadiers ont une chance réelle de faire revivre au peuple haïtien l’épopée de 1974. Tout comme la génération légendaire de Manno Sanon et Philippe Vorbe avait su unir le pays par ses exploits, la génération actuelle, portée par des joueurs clés comme Duckens Nazon, Frantzdy Pierrot, Carlens Arcus ou encore Fafà Picault, peut à son tour marquer l’histoire.
Malgré la contrainte de devoir jouer leurs matchs « à domicile » loin de leur public passionné, les Grenadiers portent sur leurs épaules l’espoir de toute une nation. Cette campagne n’est pas seulement une quête sportive, mais aussi un symbole de résilience et d’unité pour un pays qui attend de vibrer à nouveau au rythme du football mondial.
Très bien.